Promenade 2
Industrie et Ria dans le « botxo  »

Botxo: surnom donné à la ville de Bilbao, du fait de sa situation en « cuvette » entre plusieurs montagnes.

Étape 3_ DE RETOUR À BILBAO

Parcours de 4 km

Nous pouvons le faire de 2 manières différentes :

  1. En transport public en prenant le train à Zorroza (RENFE) ou les autobus en direction du centre-ville.
  2. En revenant par la route sur un large trottoir qui longe la route et depuis lequel nous apprécierons mieux le point de vue sur la ville.

Avec la hauteur du parcours de retour depuis la route, nous pouvons voir des bâtiments à peine visibles depuis le lit du fleuve.

TARABUSI

C'est le cas de Tarabusi (17). Une usine qui date de 1945 et fut un complexe important de production de constructions électromécaniques et de transformation.

Il ne reste que ce bâtiment à la fin du parking destiné aux voitures ramassées par les grues des fourrières municipales. Il abritait auparavant les bureaux de la compagne et dans le Plan ambitieux de Rénovation de la zone, il est prévu d'en faire le Siège du Nagusi Intelligence Center (dédié à la biotechnologie et à l'innovation).

Le parcours de retour

Les « maisons bon marché »
Si vous êtes revenu en bus ou à pied, vous pénétrerez à Bilbao par le quartier et l'Hôpital de Basurto.

Peu avant d'arriver à l'hôpital, vous verrez sur le trottoir d'en face deux ensembles de logements sociaux appelés « maisons bon marché » (18). Le quartier de Santiago a été promu en 1924 par la Coopérative d'Employés du Chemin de Fer de Bilbao à Portugalete ; d'autre part, l'ensemble de Santa Ana (en espagnol) d'Ismael Gorostiza, de 1931, réalisé à l'initiative d'une coopérative composée d'employés de l'Hôpital et du chantier naval Euskalduna.

Même si nous trouvons également d'autres exemples de ce type de résidences dans les promenades 1 et 4, si vous le pouvez ne manquez pas de vous approcher de celles-ci pour voir leur construction du style du mouvement hygiéniste du début du XXe siècle utilisé pour les maisons d'ouvriers et les employés : soleil, air et eau.

HÔPITAL DE BASURTO

En face de l'Hôpital (en espagnol) nous vous invitons à entrer par sa porte principale (19) pour observer ses espaces verts intérieurs et ses pavillons qui, même s'ils ont évolué dans le temps, ont su conserver leur style d'origine.

Nous trouvons à nouveau un ouvrage qui rappelle l'architecture anglaise du début du siècle, preuve du penchant de cette ville pour le goût britannique.

Le dénommé Santo Hospital Civil de Bilbao fut construit avec les donations des familles aisées de Bilbao et avec une maigre aide de l’administration

L'architecte municipal Enrique Epalza ainsi que le docteur José Carrasco, directeur de l'Hôpital d'Atxuri et plus tard de celui de Basurto parcoururent les centres hospitaliers les plus modernes d'Europe pour prendre comme modèle la gestion et le design de l'Hôpital d'Ependorff à Hambourg, l'un des plus innovants de l'époque.

Sa construction commença en 1898 et prit fin 10 ans plus tard avec 600 lits ; c'est toujours aujourd'hui le centre sanitaire de référence de la ville, qui a remplacé l'ancien centre d'Atxuri (Promenade 1).

Hôpital de Basurto
Visites guidées

La Cervecera del Norte aujourd'hui disparue
Spot publicitaire. Cervecera del Norte (en espagnol)
L'Hôpital fut construit grâce aux dons de l'oligarchie et de la bourgeoisie de Biscaye. Leurs noms sont inscrits sur les pierres qui constituent les murs de l'entrée principale. Certaines d'entre elles font mention du montant de la contreprestation du don fait par une personne ou une famille, comme par exemple des lits à perpétuité.

Nous sortons de l'hôpital par l'Avenida Montevideo et poursuivons jusqu'à ce que la rue change de nom et s'appelle Autonomía. Il s'agit d'une zone d'ateliers et d'entreprises, sont la Cervecera del Norte, démolie en 1995.

ATELIERS MUNICIPAUX

Au croisement avec Sabino Arana, à 200 mètres à droite, vous pourrez observer le bâtiment consacré à l'entrepôt municipal (20). Sa construction en 1915 était destinée à stocker des matériaux inflammables et dangereux.

Même si on peut y voir de nombreux éléments décoratifs sur la façade (piliers, moulures, grillages...), tout le bâtiment est construit en béton armé et sa distribution intérieure est composée de nombreux espaces divisés par des portes en acier épais qui pouvaient empêcher l'éventuelle extension de tout incident à d'autres zones du bâtiment.

En revenant sur nos pas, nous descendons la rue Sabino Arana jusqu'à Zankoeta la troisième rue à gauche.

Ateliers municipaux

CENTRE DE DÉSINFECTIONS DE ZANKOETA

Cette courte artère abrite l'ancien Centre de Désinfections (en espagnol) de la ville depuis 1918 (21). Situé aux environs de l'hôpital, il fut conçu par Ricardo Bastida; son aspect est influencé par le modernisme catalan avec une utilisation magistrale de la brique et de la céramique.

Il s'agit aujourd'hui du Centre Municipal du District, sa fonction d'origine ayant été néanmoins celle de combattre et protéger contre les épidémies qui dévastaient une ville dans laquelle les habitants attirés par l'essor industriel étaient confinés dans les logements et dans des conditions sanitaires déplorables. L'intérieur du bâtiment renferme une exposition de nombreuses machines et éléments en rapport avec sa fonction première.

Centre de Désinfections de Zankoeta

L'ÉCOLE D'INGÉNIEURS

En prenant la rue Luis Briñas en direction du fleuve, nous trouvons le centre public de la Faculté d'Ingénierie (22) de l'Université du Pays basque, à côté du moderne stade de San Mamés.

L'École fut fondée en 1899 et est composée de plusieurs bâtiments, celui qui jouxte San Mamés est de 1958, œuvre de Jesús Rafael Basterrechea et inscrite dans le mouvement moderne. Avec l'Université de Deusto, c'est la grande référence pédagogique de la ville.

École d'Ingénieurs

SANTA CASA DE LA MISERICORDIA

Le dernier point important de cette promenade est situé sur le côté opposé au terrain où est construite l'École d'Ingénieurs, le bâtiment néoclassique tardif monumental de la Santa Casa de la Misericordia (23) avec son grand jardin public de style romantique accessible au public.

Un organisme consacré à aider les gens sans ressources créé il y a presque 300 ans, le premier service social et qui s'établit au-delà des limites de la Vieille Ville pour s'installer dans ce bâtiment en 1872.

De fait sa rapidité à s'installer sur ces terrains fit d'elle une référence à suivre lors de la conception de l'extension de l'Ensanche puisque ses jardins constituent la limite du Plan.

Santa Casa de la Misericordia
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